Photo d'une série de quatre oeuvres exposée au conservatoire municipal de danse de montrouge dan sel cadre de l'exposition Sculpter le Danse qui à permis à Guillaume Werle de mettre en scène un ensemble de sculpture qui interroge la représentation de la danse en sculpture.

Les tutus, les danseuses.

De plâtre, de lin, de bois et de bronze.

En creux, en ronde bosse, en surfaces polies de bronze,
nues, elles déploient leurs corps comme des voiles.
En plissés délicats ou en froufrous froissés elles plissent la
tôle de leurs tutus. Elles sont passées par là, sur la transparence
du lin tendu sur le châssis. Le corps rompu au travail, elles sont passées dans la lumière, des coulisses à la scène.
Il ne reste sur la surface de la toile que l’empreinte de leur corps, de leurs pieds malmenés. Quelques chaussons délacés, abandonnés dans le plâtre évoquent la sueur, la douleur et les blessures. Les chaussons d’Apolline. Le plâtre, comme une gangue d’où l’on a extirpé les formes contenues, garde, dans sa surface soudain sculptée en creux par le poids d’un pied, le souvenir du mouvement, de la chaleur d’un corps, des pulsations accélérées d’un cœur. Légèrement et puissamment piétiné, pétrifié, le plâtre sur la
toile comme un grand livre ouvert.
L’œuvre de Guillaume Werle est une chorégraphie calligraphiée.

Danièle Bloch
Professeur d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre.

Photo de la sculpture en bronze de Guillaume Werle représentant trois tutus avec cadre. C'est une des représentation de la danse la plus abstraite de l'artiste. n effet la danse est ici représentée par son costume emblématique, le tutu. C'est l'enveloppe de la danseuse classique.
Tutu en acier, cette sculpture puissante représente la dans épar le costume, l'enveloppe de la danseuse, le Tutu. La danse semble réduite à l'apparence vestimentaire. Elle est pourtant présente dans le mouvement de la matière et la symbolique de la tenue de danse.