Photo portrait du sculpteur Guillaume Werle.

Guillaume Werle, sculpteur figuratif, questionne le rapport de l’être humain au temps, sa présence au monde, son impact sur ce dernier. Il développe un vocabulaire formel fait de pleins qu’il nomme Enveloppes, et de creux, Empreintes. Le vide ainsi que les espaces font aussi partie de son langage plastique. Il compose ou recompose des sculptures en bas-reliefs et en rondes-bosses dans des chorégraphies qui incluent aussi l’immobilité.

À cet effet, il a mis au point des techniques dont chaque étape convoque ses connaissances du modelage de la terre, de la sculpture du plâtre ainsi que la réalisation de moules, le travail de la cire ou des métaux.

Ses productions récentes sont faites de corps sensuels qu’il modèle dans la terre glaise. Ils sont tant tôt réalisés taille nature dans un jeu de corps à corps avec la matière, tant tôt petits avec une tension vers la monumentalité.
Le principe de la prévalence de la vie que Guillaume Werle met en avant dans ses productions, transcende l’idée de Louis Cane selon laquelle la toile est le Linceul et le châssis, la croix. Celle-ci est introduite dans ses productions, telle une notion historique, par l’utilisation d’une toile de lin qu’il monte sur châssis. Cette toile spécifique joue de transparences et fait écho aux reflets trompeurs de la lumière sur les Empreintes.
Les plâtres finement produits tels des coquilles d’œufs, les éléments vestimentaires, sculptés ou récupérés ainsi que les empreintes de pieds, sont utilisés pour leur valeur symbolique, anthropologique, ou sociologique.
La décomposition du mouvement, la répétition des motifs, corporels ou vestimentaires, introduisent les idées de déplacement dans l’espace, d’avènement ou de disparition progressive.

Guillaume Werle interroge notre rapport à la transmission, consciente ou inconsciente. Quelle place occupent dans nos existences les cycles récurrents, les phénomènes de répétitions ? Comment vivons-nous l’absence, la présence ? 

Buste de femme, détail d'une sculpture en plâtre de Guillaume Werle, vu dans son atelier.

Guillaume Werle, figurative sculptor, questions the relationship of human beings to time, their presence in the world, their impact on it. He develops a formal vocabulary made of solids which he calls Enveloping, and hollows, or Imprints. Emptiness and spaces are also part of his plastic language. He composes or recomposes sculptures in bas-reliefs and in the round in choreographies that also include immobility.
To this end, he has developed techniques, each step of which calls upon his knowledge of clay modeling, plaster sculpture, mold production, as well as wax or metal work.
His recent productions are made of sensual bodies that he models in clay. The sculptures are created either life-size intimately pressing against the fabric, or small with a potential for monumentality. 
The principle of the prevalence of life that Guillaume Werle puts forward in his productions transcends Louis Cane ‘s idea that the canvas is the Shroud and the frame, the Cross. This is introduced into his productions, like a historical notion, by the use of a linen canvas that he mounts on a frame. This specific canvas plays with transparency and echoes the deceptive reflections of light on the Imprints.

Thinly produced plaster similar to eggshells, items of clothing which are sculpted or recovered, as well as footprints, are used for their symbolic, anthropological, or sociological value. 
The deconstruction of movement and the repetition of physical or sartorial themes, introduce the ideas of movement in space, advent or progressive disappearance.
Guillaume Werle questions our relationship to conscious or unconscious transmission. What place do recurring cycles and repetitions occupy in our lives? How do we experience absence or presence?